COMMENT VAINCRE LA PEUR

Dans cet article, nous allons traiter de la peur. Tout d’abord, nous allons voir ce qu’est la peur. 

Et ensuite, comment vaincre ou dominer sa peur. 

Alors premièrement : qu’est-ce que c’est que la peur ?

Il existe deux types de peur, celle qu’on appelle la peur ancestrale, et celle qu’on apprend, la peur psychologique, la peur éducationnelle.

La peur instinctive

C’est la peur qui vient du cerveau reptilien. 

C’est une peur programmée à l’intérieur de nous pour nous protéger. Celle qui va déclencher notre instinct de survie, qui va nous donner les moyens de dépasser cette peur parce que notre vie en dépend. Et pas que notre vie, mais aussi la vie des gens qui nous sont proches.

C’est l’histoire de cette maman qui se promène avec son bébé dans un landau. Elle a un moment d’inattention. Tout à coup, le landau avance tout seul sur la route. Une voiture arrive et va écraser le landau. La maman se précipite devant la voiture et réussit à l’arrêter, avec la seule force de son corps.

 

C’est un acte incroyable, impossible. Pourtant, la maman l’a fait à cause de la peur de la mort. C’est la peur de la mort de son enfant qui lui a donné toute cette puissance, qui lui a permis d’arrêter cette voiture en marche. Et c’est une histoire vraie !

Cette peur instinctive déclenche notre instinct de survie et nous donne des moyens considérables. 

C’est donc une peur qu’il ne faut pas combattre. Elle est salutaire, on en a besoin. Elle permet notre sauvegarde 

 

L'autre peur, est ce que j’appelle la peur éducationnelle.

 

Pourquoi éducationnelle ? Parce que, depuis qu’on est tout petit, on nous apprend à avoir peur.

Quand on est enfant, nos parents, voulant bien faire, cherchent à nous protéger, voire à nous surprotéger. Mais en nous surprotégeant, ils nous apprennent à développer le sentiment de peur :

« Fais pas ceci »,  «fais pas cela », et on développe des peurs.

Et ça continue pendant notre adolescence, et même quand on devient adulte. Tout le monde veut qu’on ait peur. Le climat dans lequel on vit est un climat de peur.

Je me souviens d’une histoire qui m’est arrivée il y a une dizaine d’années environ.

Je suis quelqu’un qui voyage toujours en voiture. Je ne prends jamais les transports en commun parce que je n’aime pas ça. Un jour, j’étais à Paris et ma voiture tombe en panne. Me voilà donc bloqué, sans voiture, obligé de reprendre les transports en commun. Cela ne m’était pas arrivé depuis longtemps. Je prends le métro et j’arrive à la station où je devais descendre. J’entends alors un message qui disait quelque chose comme : « Attention, attention, sur votre station, une équipe de pickpockets est en train d’opérer ».

Et ce message est répété, répété, et répété encore.

Je regarde autour de moi et je vois tous les gens regarder leur entourage avec suspicion, serrer les mains sur leur poche, sur leur sac à main pour les dames.

Le sentiment de peur est là, et le message continue.

Le métro est arrivé. J’ai pris le métro et je suis parti ailleurs. Mais le message était toujours là…

On veut qu’on ait peur. Pourquoi ? Parce que ça justifie un certain nombre de choses.

Dans cet exemple, cela justifie la présence policière dans le métro, partout.

Cette peur, c’est une habitude qu’on a développée depuis très longtemps, qu’on nous a appris à développer depuis très longtemps.

Mais, on n’est pas obligé de vivre avec la peur. Il existe des moyens, des manières de faire pour dominer sa peur.

La peur a également quelque chose de salutaire.

Exemple personnel : J’ai passé pendant trois ans et demi à l’armée. J’étais dans les commandos « para ». J’y ai appris beaucoup de choses, beaucoup de techniques de combat et de préparation au combat en opération. Une des choses que j’ai retenues m’a été enseigné par un adjudant-chef : méfies-toi de quelqu’un qui n’a pas peur. Pourquoi ? Parce que s’il n’a pas peur, il va faire n’importe quoi. Tu vas donc prendre des risques en lui confiant ta vie.

Quelqu’un qui a peur avant d’aller au combat, c’est normal. Ce qui n’est pas normal, c’est de se laisser dominer par elle. Il faut donc apprendre à dominer nos peurs.

Il faut savoir qu’une peur en cache toujours une autre. Quand vous avez peur de perdre votre emploi, cela cache le fait que vous avez peur de ne plus gagner d’argent. Nous verrons un peu plus loin le mécanisme.

dessin d'un homme qui se mord les doits

La première chose à faire pour vaincre sa peur, pour dominer sa peur, c’est de l’affronter. 

Ça ne sert à rien de se voiler la face en disant que ça va s’arranger. Ça ne s’arrange pas, ça va même de pire en pire. C’est la peur qui nous bloque. C’est la peur qui nous empêche d’avancer dans la vie. 

Il y a les grandes peurs et les petites peurs. Mais ça nous empêche d’avancer. 

Nous sommes sans arrêt dans une forme de projection. Que ce soit par rapport à ce qui s’est déjà passé, ou par rapport à ce qui pourrait se passer. Et tant qu’on se laisse partir dans ces délires, les choses ne peuvent pas s’arranger. Et on se laisse dominer par cette peur. 

Un exemple de peur et la manière de la combattre. 

Un matin, vous vous réveillez, vous êtes en retard. Une panne d’électricité pendant la nuit a éteint le radio réveil et il n’a pas sonné. Vous vous levez donc en retard. « Mon Dieu, je suis en retard ! ». Vous n’avez pas le temps de prendre votre petit déjeuner. Vous filez sous la douche vite fait, vous ne prenez même pas de savon, vous n’avez pas le temps ! Vous vous mouillez, vous vous essuyez, vous sautez dans votre voiture et direction le boulot. Vous avez un rendez-vous important avec un client pour signer un gros contrat. Vous arrivez sur l’autoroute. Embouteillage…

Alors là, ça y est, ça mouline dans la tête. « Mon Dieu, je suis en retard ». 

La parole magique à utiliser à ce moment-là c’est : « Alors ? »

Et ça donne quelque chose comme ça :

« Je suis en retard » 

« Et alors ? »

« Ben, si je suis en retard, je ne vais pas arriver à mon rendez-vous !»

« Et alors ? »

« Si je n’arrive pas à mon rendez-vous, le client ne va pas m’attendre ! » 

« Et alors ? »

« Si le client ne m’a pas attendu, je ne vais pas pouvoir signer le contrat avec lui ! »

« Et alors ? »

« Ben, si je n’ai pas signé le contrat, je ne vais pas gagner d’argent ! »

« Et alors ? »

« Si je n’ai pas d’argent, je ne vais pas pouvoir payer le crédit de ma maison et de ma voiture ! » 

« Et alors ? »

« Ben alors, je vais me retrouver à la rue ! »

« Et alors ? »

« Mais, si je me retrouve à la rue avec ma famille, et ben ma famille risque de me quitter ! »

« Et alors ? »

« Et si ma famille me quitte, que je me retrouve tout seul sous les ponts, sans argent, sans rien, je vais finir par mourir ! »

Finalement, la peur sous-jacente c’est la peur de mourir. 

Alors on efface tout, et on remet les choses dans le contexte : « OK, je me suis réveillé en retard, et voilà ! ».

Le scénario catastrophe c’est le meilleur moyen de combattre sa peur. Le fait d’amener son corps à son paroxysme et de remettre les choses dans leur contexte, cela permet de remettre les choses à plat. 

Sachez-le, vous avez le droit d’avoir peur. La plupart des gens craignent d’avoir peur. On est sept milliards de personnes, et on est sept milliards de personnes à avoir peur. Des peurs diverses. Chacun les siennes, mais on a tous des peurs. 

Vous avez le droit d’avoir peur. Autorisez-vous à avoir peur. Autorisez-vous à être vous-même et considérez cette peur comme une compagne, une amie avec qui il faut avancer.  Cela va vous permettre de mieux la connaître, et donc, de mieux la contrôler.

 

Il existe cinq peurs principales. Bien sûr, il en existe beaucoup d’autres. Mais celles-là ce sont vraiment celles qu’on va retrouver le plus souvent chez la plupart des gens 

  • La peur de ne pas être à la hauteur. 
  • La peur de ne pas être aimé, ou d’être rejeté. 
  • La peur du manque. 
  • La peur de gagner. Cela peut être effrayant de gagner. On ne sait pas ce qui nous attend si on gagne. 
  • La peur de perdre et d’échouer. 

 

Alors, comment vaincre ou comment dominer ses peurs ?

 

Le plus important, au départ, c’est d’identifier votre peur.

Prenez une feuille de papier et dressez une grande liste de toutes vos peurs, les petites, comme les grandes. Cette liste va vous permettre de travailler chacune de ces peurs. Ce n’est que quand on les a identifiés, que l’on peut travailler dessus. On ne peut pas entamer un travail sur la peur en se disant :

« Je vais résoudre mes peurs ». Cela ne marche pas. En revanche, si vous avez identifié la peur du noir, vous allez pouvoir travailler sur la peur du noir. Alors n’essayez pas de travailler sur plusieurs peurs à la fois, cela ne marche pas. Travaillez une peur après l’autre.

Une fois que vous avez résolu une peur, vous la rayez sur votre liste. Et vous passez à la suivante.

Apprenez à respirer, à modifier votre posture et souriez.

Utilisez la respiration pour calmer votre peur, calmer votre cœur, calmer votre angoisse.

Prenez quelques respirations profondes. Vous verrez votre niveau d’angoisse diminuer. C’est automatique.

Changez de posture. Comme je l’ai déjà expliqué dans d’autres articles, la posture est importante dans l’image de soi. Redressez-vous, en disant je suis un gagneur, et les choses changent. Votre état d’esprit se modifie.

Avec la peur, c’est pareil. En changeant votre état d’esprit, vous allez pouvoir affronter cette peur tout simplement.

Et souriez ! Si vous vous crispez, face à une angoisse qui vous terrasse, effectivement la peur va vous gagner. Essayez de sourire devant cette peur, comme si ça vous amuse. Vous allez sentir se produire, physiologiquement, dans votre corps, des choses surprenantes.

Stockez des souvenirs agréables. Stockez des souvenirs positifs.

comment vaincre la peur

Parlons du mécanisme de la peur

Quand vous êtes face à un événement inattendu, effrayant, inconsciemment cela vous ramène à quelque chose qui vous est déjà arrivé et qui n’a pas été très drôle.

Le rappel de cette image déclenche chez vous un certain nombre d’événements physiologiques : bouche pâteuse, coup de chaleur, tremblements, montée de larmes… 

Et là, le phénomène de peur est enclenché.

En revanche, si vous avez en stock toute une banque d’images agréables, de contentement, de félicité, vous allez pouvoir les utiliser comme une carte joker que vous allez placer immédiatement après l’évocation du souvenir douloureux, avant la montée d’adrénaline, avant les déclenchements physiologiques. Cela va les stopper net. Essayez, c’est tout simple et ça fonctionne.

Pour ça, n’hésitez pas à vous reporter à l’article concernant la visualisation créatrice et stockez-vous des images. 

Fabriquez-vous des cartes joker que vous aurez en permanence quelque part dans votre tête et que vous allez pouvoir sortir à chaque fois que vous en aurez besoin. 

Vous possédez maintenant un certain nombre d’armes pour apprendre à dominer vos peurs.

Bien entendu, cela demande un effort, du travail. Mais vous pouvez y arriver. Tout le monde peut y arriver. 

Vous pouvez, bien sûr, essayer de faire ça tout seul, en prenant tous les éléments que je vous ai présentés là dans cette article. Ça sera plus ou moins long, mais c’est faisable. On peut y arriver. 

Une autre solution consiste à faire appel à quelqu’un comme moi, dont c’est le métier, qui fait ça depuis longtemps. Il va pouvoir vous aider, vous piloter afin que ça aille beaucoup plus vite. 

J’ai créé un certain nombre de programmes. N’hésitez pas à les rejoindre. Je serais heureux de pouvoir vous aider à vous sortir de tous ces problèmes. 

En tant que coach en développement personnel et coach en bien-être, c’est mon job de vous aider, d’aider des gens comme vous, comme j’ai été aidé, moi-même, à me sortir de tout ça. 

Donc, n’hésitez pas !

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